L’Union syndicale des travailleurs du Maghreb Arabe (USTMA) a fermement condamné “l’agression américaine” contre la Syrie, considérant qu’elle fait partie du déferlement d’hostilités à l’encontre de la Nation [arabo-musulmane] et des forces libres dans le monde” et de “la guerre américo-sioniste qui se poursuit depuis des décennies contre la Nation arabe”.
L’USTMA estime, dans un communiqué publié samedi et dont l’agence TAP a eu copie, que cette agression “ne peut être séparée des tentatives en cours visant à annihiler la cause palestinienne, à lancer la réconciliation avec Israël et à bloquer toute entente entre les pays arabes”.
Elle appelle les organisations syndicales, la société civile, les instances internationales et les médias à condamner cette agression et à être solidaires avec la Syrie.
“Toutes les forces vives de la Nation, quelque soit leur position par rapport à ce qui se passe en Syrie, doivent se dresser contre cette agression, ses auteurs et ceux qui la soutiennent”, insiste-t-elle, affirmant qu’il s’agit là “d’hostilités à l’encontre d’un Etat souverain, d’un peuple et d’une armée régulière avant d’être une attaque contre un régime ou un dirigeant”.
Et d’ajouter: “Le timing et l’atrocité des crimes perpétrés par Daech, le Front al-Nosra et les autres groupes à l’encontre du peuple syrien d’une part, et les agressions américo-sionistes répétées sur les positions de l’armée syrienne d’autre part, ne laissent aucun doute sur le fait que les américains et les sionistes protègent le terrorisme en Syrie et dans la région arabe”.
Dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 avril, les Etats-Unis ont tiré des missiles de croisière sur une base militaire gouvernementale syrienne. Selon le Pentagone, 59 missiles Tomahawk ont été lancés depuis des navires de la marine américaine positionnés en Méditerranée orientale. La frappe a visé l’aérodrome de Shaayrat, près d’Alep, en réponse à l’attaque chimique contre la localité de Khan Cheikhoun imputée par Washington au régime