Le ministère des affaires religieuses a condamné le remixage d’une musique dansante contenant un appel à la prière dans une discothèque de la ville de Hammamet, réaffirmant son “rejet catégorique du mépris des sentiments des Tunisiens et de leurs valeurs religieuses”.
Le ministère a appelé dans un communiqué rendu public lundi soir après la révélation de l’affaire par les autorités concernées, “à ne pas réagir avec nervosité, à faire preuve de raison et d’opter pour le conseil afin de lutter contre ses comportements”.
Le gouverneur de Nabeul Mnaouar Ouertani a annoncé, lundi, à l’agence TAP, la fermeture immédiate de la discothèque ayant diffusé une musique remixée contenant un appel à la prière, ajoutant qu’une enquête à été ouverte pour déterminer les responsabilités.
“L’atteinte au sacré est une ligne rouge à ne pas franchir”, a-t-il prévenu.
Une vidéo enregistrée dans cette boîte de nuit à Hammamet a été relayée lundi par les réseaux sociaux, suscitant de vives critiques.