Le dossier de la réforme de l’éducation, soumis aux parties signataires du document de Carthage

“Il a été décidé de transférer le dossier de la réforme de l’éducation, aux parties signataires du document de Carthage pour discussion”, a indiqué dimanche à Hammamet, le porte-parole officiel du ministère de l’Education, Fethi Khemiri.

S’agissant du projet de loi relatif aux “principes fondamentaux de l’éducation et de l’enseignement “, élaboré en coopération avec l’UGTT et la société civile, il a été transmis à la présidence du gouvernement, a-t-il fait savoir, lors d’une cérémonie organisée en l’honneur d’enseignants retraités au siège de la municipalité de Hammamet.

Le responsable a encore, annoncé le lancement, au cours de la semaine prochaine, de la consultation nationale élargie, portant sur la révision de la question des horaires scolaires, précisant que cette consultation destinée aux médias et aux parents, vise à trouver les meilleures solutions à cette question, en concertation avec toutes les parties concernées.

S’agissant des examens nationaux, Khemiri a indiqué que l’édition 2017 des épreuves de baccalauréat sera ” exemplaire “, pour ce qui est de la sécurisation du transport des examens, leurs impressions et la surveillance des épreuves pour éviter les tentatives de fraude.

Il a assuré que “les épreuves de baccalauréat ne seront pas l’objet de litiges et se dérouleront dans les meilleures conditions”, considérant que “des solutions devraient être trouvées avec le syndicat général de l’enseignement secondaire”.

De son côté, le ministre de l’Education, Neji Jalloul a assuré qu’un hommage sera rendu aux enseignant retraités dans tous les gouvernorats du pays, indiquant que des associations de retraités de l’éducation seront créées outre leur participation à la réforme de l’éducation, pour que l’école tunisienne retrouve son rayonnement et sa place.

Il a affirmé que le ministère de l’Education est l’un de premiers ministères, a avoir entamé la mise en œuvre de la décentralisation et l’application des dispositions de la Constitution tunisienne, en mettant en place des directions locales d’éducation, pour rapprocher les prestations des enseignants et des citoyens.