En Tunisie, nous ne pouvons pas parler de partis actifs mais plutôt d’autorisations pour des partis, c’est ce qui justifie notre existence en tant que Tunisie Alternatives a déclaré Mehdi Jomaa mercredi 29 mars lors de la conférence de presse organisée pour annoncer la naissance de son parti “Tunisie Alternatives”.
Nous nous sommes inspirés des réalités du terrain a assuré Jomaa. Les Tunisiens portent en eux les solutions à leurs problèmes et nous, nous avons la vision. “En l’espace de deux ans, nos concitoyens sont passés de l’espoir à la désillusion et nous ne voulons pas que notre peuple se désintéresse de l’exercice politique parce que ses gouvernants l’ont déçus. En ce qui nous concerne, nous voulons commencer par des actions concrètes avant de promettre quoi que ce soit. Nous savons que notre peuple ne peut plus supporter les promesses non tenues”.
Pour Tunisie Alternatives, il s’agit aujourd’hui de mettre en place un leadership qui a une vision et qui implique tous les Tunisiens dans l’édification de la Tunisie de demain.
“Il faut passer de la vision et du programme aux réalisations et nous voulons que notre parti soit une institution démocratique où il n y a pas de désignation ou de nominations abusives”.
Le parti Tunisie Alternatives est un parti centriste qui axera ses actions sur la préservation des libertés, le renforcement de la société du savoir et des institutions garantes de L’Etat de droit. Nous voulons également que les femmes et les jeunes adhèrent nombreux à notre parti. Nous sommes conscients que les femmes évitent aujourd’hui l’engagement politique parce que le milieu politique est très malsain. Nous les appelons à nous rejoindre, nous ne pouvons avancer sans une présence accrue des femmes et des jeunes”.
Tunisie Alternatives a déjà travaillé sur le programme de réformes de l’enseignement : “Nous avons invité 75 élèves à nous faire des propositions et nous avons été éblouis par leur intelligence et leurs idées”.
Mehdi Jomaa compte sur la capacité des Tunisiens à s’adapter à toutes les circonstances et à les gérer par force d’imagination, d’innovation et d’intelligence.
“J’appelle les Tunisiens et Tunisiennes à un éveil général pour sauver notre pays de la corruption, de la mauvaise gouvernance et de l’injustice. Nous devons soutenir la Tunisie qui veut travailler. Nous sommes en train de juger l’histoire, n’oublions pas que l’histoire nous jugera un jour pour ce que nous faisons et nous ferons pour notre pays “.