Le tribunal de première instance de Tunis a examiné l’affaire du terroriste, connu par les services de police, qui a pris contact avec le ministère de l’Intérieur afin de faire chanter les forces de l’ordre.
Ce terroriste qui a fait rentrer des armes sur le territoire tunisien par la Libye est accusé d’envoyer des Tunisiens combattre dans les zones de conflits. Il a appelé au téléphone la salle d’opérations du ministère de l’intérieur pour demander la libération de sa sœur détenue pour son implication dans des affaires terroristes. Si sa demande n’est pas exaucée, cet extrémiste procédera à l’assassinat de sécuritaires et de Tunisiens séquestrés en Libye.
Devant le juge de la cour spécialisée dans le traitement des affaires de terrorisme au tribunal de première instance de Tunis, le terroriste a nié avoir fait des chantages aux forces de l’ordre. L’avocate du prévenu a demandé la libération immédiate de son client.
La cour a ajourné le verdict.