Le Secrétaire général du Syndicat général de l’Information, Mohamed Saidi, a indiqué que la situation dans les établissements de la télévision et de la radio nationales est “devenue chaotique face à une absence totale de vision et de réforme “.
Cette situation, a-t-il estimé, reflète une volonté de marginaliser le service public”, a-t-il déclaré, mardi, à l’agence TAP.
Cette situation chaotique a poussé les fonctionnaires des deux institutions à observer une grève générale, les 1er et 2 avril prochain, avec présence sur les lieux, déplorant la non application des accords signés relatifs à la régularisation de la situation financière “sous prétexte d’un manque de ressources”.
Par ailleurs, Mohamed Saidi a regretté le fait de recourir solliciter le secteur privé et de recourir à des personnes étrangères à l’établissement de la télévision qui, pourtant, compte plusieurs compétences dont 160 journalistes.
Il a, dans ce contexte, évoqué l’interview menée, lundi soir, avec le président de la République, Béji Caid Essebsi, par un journaliste n’appartenant pas à la télévision.
Selon le Secrétaire général du Syndicat général de l’Information, relevant de l’UGTT, le PDG de l’établissement Ilyes Gharbi “n’a pas réussi à appliquer le programme qu’il avait annoncé lorsqu’il a été nommé à la tête de ce service public”.
La télévision tunisienne est passée d’un établissement de production à celui de diffusion, preuve que l’autorité de tutelle est incapable de gérer l’administration, a-t-il regretté.