L’unité de monitoring relevant du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a critiqué la publication d’une note interne au ministère de l’enseignement supérieur privant 3 journalistes de leur droit à l’information.
Le Syndicat appelle le bureau de presse au ministère de retirer immédiatement cette note, indiquant que le conseiller auprès du ministre chargé de la communication et des relations publiques est à l’origine de ce blacklisting.
Le syndicat condamne ces pratiques qui portent atteinte au droit d’accès à l’information et se contredisent avec les dispositions de l’article 32 de la Constitution en vertu duquel, “L’Etat garantit le droit à l’information et le droit d’accès à l’information”.
Le SNJT a rappelé aussi les engagements internationaux de la Tunisie, citant, notamment, l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.”Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. ”
L’unité de monitoring appelle tous les services d’information et de communication dans les différents établissements publics à faciliter le travail des journalistes, affirmant que le respect de la liberté d’expression et d’opinion constitue le fondement même de la démocratie.