Plusieurs études avaient précédemment mis en garde contre l’utilisation massive des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Une nouvelle étude danoise vient s’ajouter à la liste pour confirmer cela.
En effet, des chercheurs du Danemark ont fait un constat alarmant lors d’une récente étude. Puisque après la consultation des dossiers d’environ 29.000 patients ayant eu une crise cardiaque en dehors de l’hôpital entre 2001 et 2010, les scientifiques ont constaté que plus de 3.000 d’entre eux avaient pris des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) dans les 30 jours avant l’incident.
Les patients auraient consommé de “l’ibuprofène” et du “diclofénac”, deux antidouleurs vendus sans ordonnance et très fréquemment utilisés, indique le professeur de cardiologie Gunnar Gislason dans la revue European Heart Journal.