Faire grève devient presque un must chez nous! Un de ces jours, les grévistes vont finir par décider de faire la grève de la grève.
Avant de parler des boulangers, je voudrais reparler de ces strike-men atteints d’une JELLOULOUPHOBIE inguérissable et qui veulent coûte que coûte faire sauter un ministre qui a osé s’attaquer à une institution en ruines qui fabrique de l’incompétence depuis quelques décennies. Espérons que ces analphabètes finiront par retourner à l’école de la fameuse démocratie, oh combien incompatible avec les neurones de ces pseudo-syndicalistes de la 25ème heure!
Après ce cri du cœur contre ces deux zèbres schoolophobes, revenons à l’essence de ce papier dont l’objet concerne ces pauvres boulangers qui se font rouler dans la farine de la subvention qui ne profite qu’aux pâtissiers qui vous vendent un mille feuille au prix de 10 baguettes.
Et ce qui est encore plus flagrant, c’est que si les boulangers de la «TUNISIE UTILE» ont décidé de faire grève, comme cela est leur droit, les hasards de la géographie ont fait que parmi les régions oubliées des hommes et des dieux que l’on peut appeler TUNISIE PROFONDE, ont, eux, décidé de ne pas se mettre en greve : Le KEF, JENDOUBA, BEJA, SILIANA, BIZERTE ET SIDI BOUZID.
Et on peut se poser des questions que les gens des contrées les plus lointaines, comme par exemple KASSERINE, TOZEUR ou KEBILI, eux, semblent ne pas être concernés ni en bien ni en mal par cette grève… Dès lors on peut faire des constats à propos d’un syndicalisme à deux vitesses, celui des villes et celui des champs -et les statistiques de l’INS ne viendront démentir les constats que l’on peut faire sur les écarts sociaux entre ces différentes régions de ce petit pays et ceci est bien dommage. Est-ce par hasard que souffrance en anglais se dit pain?
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