Les étudiants des facultés de droit de Tunis, Sfax, Jendouba et Sousse ont observé, mardi, une grève générale sectorielle à l’appel de l’Union Générale des Etudiants de Tunisie (UGET).
Cette grève intervient en signe de protestation contre le décret gouvernementale n°345 de 2017 qui organise l’accès à Institut Supérieur de la Magistrature et fixe le régime des études et des examens ainsi que le règlement intérieur.
Contacté par l’agence TAP, le secrétaire général de l’UGET, Nidhal Kadhraoui a indiqué que cette grève a enregistré un taux de réussite de 100%, ajoutant que des manifestations estudiantines ont été organisées à Tunis, Sousse et Sfax pour exiger l’abrogation de ce décret.
Il a, dans ce contexte, qualifié ce décret d’arbitraire dans la mesure où il prive les titulaires d’un master en droits et sciences juridiques de passer le concours des auxiliaires de justice, précisant que la grève sera ouverte et les cours seront suspendus dans toutes les facultés de droit jusqu’à abrogation de ce décret.
Selon ce décret gouvernemental, les candidats au concours d’accès à l’Institut Supérieur de la Magistrature doivent être titulaires d’un master en droit ou en sciences juridiques.