Réduire les déchets et éliminer les points noirs dans les différentes régions du pays, restructurer les municipalités afin qu’elles mènent à bien leur rôle en matière de préservation de l’environnement et renforcer l’éducation environnementale au sein des structures éducatives…, telles sont les principales recommandations avancées par les participants au 4ème café-débat organisé, lundi, par le Centre International des Technologies de l’Environnement (Citet), sur le thème ” Comment réduire nos déchets ? “.
“Il s’agit d’une rencontre organisée dans l’objectif d’ouvrir le débat sur ce thème, avec la participation des différentes parties concernées, parmi les acteurs dans le domaine environnemental et les représentants du secteur privé”, a indiqué la directrice générale du Citet, Amel Jrad, dans une déclaration à l’agence TAP, faisant état de l’existence de solutions efficaces permettant de réduire les déchets, que ce soit celles générées par les citoyens ou par le secteur industriel.
Dans ce cadre, elle a évoqué les projets lancés par le Centre dans le domaine de la valorisation des déchets, notamment pour la production de l’énergie biomasse et aussi, des engrais organiques destinés à l’agriculture tunisienne.
Partant du constat que l’aspect environnemental ne constitue pas une priorité pour les industriels, la responsable a souligné que ce domaine recèle de grandes opportunités pour l’économie tunisienne, dans la mesure où il permet une économie en termes de coûts (de l’énergie, de l’eau…).
De même, elle a rappelé que les normes et les exigences environnementales figurent parmi les critères essentiels nécessaires pour conquérir et mieux se positionner sur les marchés extérieurs.
De son côté, le professeur à l’Université de Carthage et président de l’Association Développement et préservation de l’environnement à la Marsa, Yadh Zahar, a évoqué 4 axes indispensables en mesure de garantir une meilleure prise de conscience de la cause environnementale. Il s’agit d’assurer une sensibilisation efficiente de la population, de changer les habitudes des citoyens, en appliquant la loi, de garantir une meilleure éducation des jeunes (via l’introduction de cours et actions écologiques dans le cursus éducatif) et de promouvoir les emplois verts.
“La multiplication des projets verts, dans le cadre d’une économie inclusive permettra de favoriser la création d’emplois additionnels, mais aussi de la plus value dans les régions “, a-t-il souligné.