Tunisie : Réunion entre le président du SNJT et des représentants du secteur

La régularisation de la situation précaire des journalistes travaillant pour les médias publics a été au centre d’une réunion, vendredi, entre le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, et un groupe de journalistes des médias publics, concernés par la décision du conseil ministériel restreint du 13 janvier dernier, consacré au secteur des médias.

Lors de cette rencontre, des journalistes de l’agence TAP et des établissements de la radio et de la télévision tunisiennes ont déploré le retard dans l’exécution de la décision du conseil ministériel, annoncée par le chef du gouvernement le 14 janvier dernier au siège du SNJT.

Ils ont appelé le syndicat à relancer la question afin d’activer ces décisions et régulariser leur situation, affirmant leur détermination à user de toutes les démarches pour la satisfaction de leur revendication légitime en cas de non- respect du gouvernement de ses engagements.

De son côté, Néji Bghouri a fait savoir que plusieurs réunions ont eu lieu avec l’ancien ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, Abid Briki, et que des solutions ont été proposées pour appliquer la décision du conseil ministériel. Ces réunions ont été interrompues avec le limogeage du ministre, a-t-il expliqué.

Il a rappelé que le syndicat ne traite pas avec des personnes physiques mais avec les institutions officielles dans le cadre de la continuité de l’Etat.

Le président du SNJT s’est, toutefois, engagé à adresser une correspondance au chef du gouvernement pour l’informer de la situation et lui demander d’intervenir pour faire appliquer la décision.

Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, avait effectué, le 14 janvier dernier, une visite au siège du SNJT pour annoncer une série de mesures. Celles-ci ont été prises lors d’un conseil ministériel consacré au secteur de la presse écrite et aux médias audiovisuels.

Parmi ces mesures figurent l’application de l’accord relatif à la régularisation de la situation des journalistes des radios régionales et la création d’une commission mixte chargée d’examiner, au cas par cas, la situation des fonctionnaires des institutions des médias publics.