L’équipe de Chapecoense, décimée en novembre dernier dans un accident d’avion, fait son retour mardi sur la scène internationale en allant affronter à Maracaibo le club vénézuélien de Zulia en Copa Libertadores, une compétition qu’elle dispute pour la première fois.
Un peu plus de trois mois après la tragédie aérienne qui avait ému le monde entier, le nouvel entraîneur de l’équipe, Vagner Mancini, aura pour dure mission de faire revenir la joie, après le deuil, au sein d’un effectif presque entièrement renouvelé.
L’idée, a-t-il confié à la presse brésilienne, est de “se souvenir de tous” ceux ayant péri dans l’accident du 28 novembre en “jouant bien au football”.
La “Chape” a dû effectuer 22 recrutements pour disputer la Copa Libertadores, après la mort de 19 joueurs et de l’entraîneur précédent dans le crash qui a coûté la vie à 71 des 77 passagers de l’avion charter qui transportait l’équipe à Medellin (Colombie).
Les trois joueurs survivants, dont le gardien Jackson Follman amputé de la jambe droite, avaient par la suite reçu, en hommage, le trophée de la Copa Sudamericana, dont le club brésilien allait ce jour-là disputer la finale contre l’Atlético Nacional de Medellin.
C’est la première fois que Chapecoense, modeste club qui jouait encore en 2009 en quatrième division brésilienne, dispute la Copa Libertadores, comme son rival Zulia.
La “Chape” avait connu une ascension spectaculaire ces dernières années, accédant à la première division en 2013 et connaissant un parcours glorieux dans la Copa Sudamericana, brisé net par l’accident.
Dans la liste des convoqués pour le match de mardi figurent seulement deux membres de l’ancienne équipe: Moisés Ribeiro et Nenén, qui par chance n’étaient pas montés dans l’avion.
Le reste de l’effectif a été renouvelé, avec entre autres Artur Moraes dans les buts, Andrei Girotto, Arthur et Niltinho en milieux de terrain et Wellington Paulista en attaque.