la démission des membres du comité directeur de la 53e session du Festival international de Carthage “par manque de communication et de travail collectif avec la directrice artistique Mme Amel Moussa”.
“L’affaire sera traitée d’urgence pour réunir les conditions de l’action sérieuse du Festival et afin de lui assurer les conditions du succès habituel”, souligne le département de tutelle dans un communiqué.
Ce communiqué intervient quelques heures après l’annonce par Amel Moussa de sa démission, justifiant sa décision par “des conditions de travail insupportables” et accusant le ministre de la culture, Mohamed Zine El Abidine, de marginaliser son rôle de directrice ” en imposant le comité qui avait travaillé avec lui lors de sa direction du festival l’année dernière et son interférence dans ses orientations”.
Pour expliquer cette démission également, Moussa a fait valoir le “soutien accordé par le ministre au directeur général de l’organisation nationale des manifestations artistiques et des festivals internationaux, Ali Marmouri, considéré comme le premier responsable du festival, omettant la responsabilité historique et morale du directeur du festival devant l’opinion publique, la presse et les artistes”, selon ses termes.
Ali Marmouri, joint par téléphone par l’agence TAP, a indiqué qu’il avait présenté lundi matin sa démission au ministre de la culture ainsi que les autres membres du comité directeur, à savoir Mohamed Hedi Jouini, Lasaad Said, Slim Sanhaji, Kamedl Chetioui, Zied Khalifi, Mohamed Boughalleb et Haifa Ayari.
“Le manque de communication entre les membres du comité directeur et la directrice Amel Moussa qui a annoncé sa démission à la presse après la démission des membres du comité est à l’origine de cette démission en bloc” a-t-il précisé.
Amel Moussa tiendra mardi à 11h00 du matin au siège de la direction du festival à Tunis une conférence de presse pour expliquer les raisons de sa démission.