Le gouvernement et l’UGTT sont parvenus dimanche, lors d’une séance de conciliation sur la grève de l’enseignement de base prévue les 8 et 9 mars, à un accord préalable sur les revendications du secteur de l’enseignement de base. Cet accord sera examiné, lundi, par la commission administrative sectorielle de l’enseignement de base de l’organisation syndicale.
La séance de conciliation a été consacrée à l’examen des revendications professionnelles du syndicat de base et des délais d’exécution, notamment la promulgation dans un mois des notes et décrets y afférent, a affirmé dans une déclaration aux médias le ministre des affaires sociales Mohamed Trabelsi.
Il a précisé qu’une solution a été trouvée concernant le projet du décret 1178 relatif au départ à la retraite anticipée pour les métiers pénibles qui concerne tous les instituteurs de l’enseignement de base.
Les solutions trouvées concernant les problématiques en suspension dans les différents secteurs marqués par une montée de la tension, sont importantes et s’inscrivent dans le cadre d’une démarche consensuelle entre le gouvernement et l’UGTT, a-t-il dit.
La séance a permis d’aboutir à un accord concernant les points relatifs aux délais des accords conclus auparavant (qui n’ont pas été mis en œuvre) a noté de son côté, le secrétaire général adjoint et le porte-parole de l’organisation syndicale Sami Tahri, précisant que la décision de la grève demeure tributaire de l’avis de la commission administrative concernant les résultats de la séance de dimanche.
La présence de trois membres du bureau exécutif de l’UGTT à cette séance témoigne de l’attachement de l’organisation au dialogue et à la réussite de l’année scolaire.
Les principales revendications du syndicat de l’enseignement de base portent sur la retraite anticipée, les bourses universitaires, les promotions exceptionnelles et la possibilité pour les diplômés des écoles normales de poursuivre les études à l’Institut supérieur de l’éducation et de la formation continue.