Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a souligné avant de se joindre à la réunion de réconciliation tenue, dimanche, au ministère des affaires sociales, sur la grève de l’enseignement de base prévue les 8 et 9 mars 2017, que la participation des dirigeants syndicaux au dialogue s’inscrit dans le cadre de la volonté de l’organisation de trouver des solutions aux problèmes en suspens et de faire réussir l’année scolaires.
Il a indiqué, dans une déclaration à l’agence TAP, que les problèmes portent sur des questions importantes, notamment, le blocage du dialogue avec le ministère de l’éducation.
L’accord signé depuis deux ans n’a été modifié qu’au niveau des délais sans toucher au contenu, chose que l’UGTT n’acceptera pas à l’avenir parce que cela porte atteinte à la crédibilité des négociations, a-t-il dit.
Le ministre des affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a souligné, au cours de la réunion, que le problème concerne la fixation des délais dans le décret n°1178 qui devra être publié incessamment, à propos des départs volontaires à la retraite pour les métiers pénibles.
Les revendications du syndicat général de l’enseignement de base portent sur la retraite anticipée, les bourses universitaires, les avancements exceptionnels et le droit de poursuivre les études à l’Institut supérieur de formation continue, signale à l’agence TAP le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Hfaiedh Hfaiedh.
La séance de réconciliation s’est tenue, au ministère des affaires sociales, en présence du conseiller du chef du gouvernement chargé des affaires sociales, Said Blel, le secrétaire général du gouvernement, Ahmed Zarrouk, les secrétaires généraux adjoints de l’UGTT, Hfaiedh Hfaiedh et Sami Tahri et le secrétaire général de l’enseignement de base, Mastouri Gammoudi.
La réunion vise à trouver une solution à la grève des instituteurs annoncée pour les 8 et 9 mars à l’appel de la commission administrative du secteur de l’enseignement de base qui s’était réunie le 9 février 2017.