Le ministre des Affaires étrangères, Khémaies Jhinaoui, s’est entretenu, dimanche, à Alger, avec les responsables algériens sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale, en prévision de la tenue de la 21e session de la Grande commission mixte tunio-algérienne prévue, au milieu de la semaine prochaine, à Tunis.
Le ministre des Affaires étrangères a été reçu, dimanche, par le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. L’entretien a porté ” sur la manière d’améliorer les relations traditionnelles de fraternité et d’amitié qui lient les deux pays, et ce à la veille de la tenue de la 21e session de la Grande commission mixte “, rapporte l’agence de presse algérienne (APS).
Il a permis de ” consolider davantage les échanges et la concertation politique ” et d’examiner ” les questions de développement des régions transfrontalières, la libre circulation des personnes et des marchandises ainsi que la situation sécuritaire “. Les deux parties ont ” abordé un certain nombre de questions régionales et internationales d’intérêt commun “.
Dans une déclaration de presse, le ministre des Affaires étrangères s’est félicité des résultats ” importants ” issus de la réunion du comité de suivi de la Grande commission mixte tuniso-algérienne, tenue, les 4 et 5 mars 2017, à Alger. Celle-ci a porté sur tous les domaines de coopération tels que le tourisme, l’énergie et les transports, a-t-il précisé.
Un accord sécuritaire tuniso-algérien sera signé, le 9 mars 2017, à Tunis, annonce Khemaies Jhinaoui, à l’issue de son entretien, dimanche, à Alger, avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra.
La rencontre a permis de passer en revue l’état des relations bilatérales et les moyens de les promouvoir dans l’intérêt des deux pays, rapporte l’APS. Des questions d’intérêt commun y on été évoquées dont l’Union du Maghreb arabe et les moyens de consolider la coopération dans ce domaine.
Concernant la situation en Libye, Jhinaoui a réitéré ” l’importance pour la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte de conjuguer leurs efforts pour aider les frères libyens à dépasse leurs différends et parvenir à une solution politique consensuelle “.