Abid Briki a donné une conférence de presse ce vendredi 3 mars 2017 pour expliquer les raisons de sa démission et dément les rumeurs qui avaient annoncé sa nomination en tant qu’ambassadeur dans un pays étranger.
Lors de cette conférence, l’ancien ministre de la fonction publique se dit reconnaissant de son expérience valeureuse au sein de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT). Il déplore les insultes et les accusations dont il a été victime alors qu’il défendait l’UGTT.
Les accomplissements de l’ancien ministre
Abid Briki précise que grâce à ses accomplissements, il a pu mettre en ordre certaines situations tendues entre le gouvernement et les syndicalistes. Il s’appuie sur le succès de la rentrée scolaire malgré les tensions existantes entre le ministre de l’Education et les enseignants.
L’ancien ministre a aussi affirmé avoir fait le tour de la Tunisie pour être proche des manifestants qui réclament leurs droits.
Il dénonce aussi les fonds de la caisse de compensation qui devrait être donnés aux personnes nécessiteuse, Abid Briki affirme que ces fonds ne sont pas donnés aux pauvres mais à ceux qui n’ont aucun besoin de ces fonds.
La Caisse Sociale
La caisse sociale a aussi besoin de réforme mais cela ne peut se faire sans la diminution du chômage en Tunisie. La CNRPS est la première caisse à souffrir du manque de moyens. Il affirme que la CNRPS se charge de payer les frais de la CNAM aux affiliés.
Contrat de la Dignité
En ce qui concerne le contrat de la dignité, l’ancien ministre dénonce le manque de sociétés privées dans les zones défavorisées. Pour que le programme soit une réussite il faut décentraliser. A. Briki précise qu’une personne originaire de Sidi Bouzid ne peut pas travailler au Sahel avec un salaire de 600 dt et un loyer de 400 dt.
Réforme de l’administration publique
Pour le développement régional, il est important de faire des réformes radicales dans les administrations publiques en Tunisie.
Les médias et le gouvernement
Le décret de loi 4 qui concerne la non-divulgation d’informations aux médias sans l’autorisation du gouvernement, l’ancien ministre affirme que l’ordre qui a été émis depuis 3 ans aurait dû être annulé.
Abid Briki avait affirmé qu’il était contre cette loi mais le gouvernement n’a bougé que lorsque les journalistes ont demandé l’annulation de cette loi.
Recrutement dans la fonction publique
Le ministre affirme avoir reçu des listes précises de personnes originaires de certaines zones pour qu’elles soient recrutées. Il avance même que le chef du gouvernement a donné des listes, avec la recommandation de Youssef Chahed, pour que ces employés soient recrutés.