Le géant suisse des matériaux de construction LafargeHolcim admet avoir participé au financement de l’Etat Islamique en Syrie pour assurer la protection d’une cimenterie entre 2013 et 2014. Durant cette période, la cimenterie appartenait au français Lafarge qui « a remis des fonds à des tierces parties afin de trouver des arrangements avec un certain nombre de ces groupes armés, dont des tiers visés par des sanctions”, sans pouvoir établir les destinataires finaux, rapporte Le Monde.
Le groupe LafargeHolcim, qui a quitté la Syrie en 2014 soit trois ans après le déclenchement de la guerre civile et l’émergence de l’Etat Islamique, fait l’objet d’une plainte déposée au tribunal de Bercy. La loi européenne interdit toute relation avec les organisations terroristes présentes en Syrie.
La cimenterie LafargeHolcim est dans le collimateur de plusieurs ONG.