Le secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) Laasad Yaccoubi a souligné, jeudi, que les enseignants “ne renonceront pas à leurs droits et ne céderont pas l’école publique”.
Présidant l’ouverture des travaux de la commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire, Yaacoubi a indiqué que suite aux récents mouvements de protestations qui, selon lui, ont enregistré un “succès”, le ministre de l’éducation a pris des mesures disciplinaires consistant à prélever une journée de travail sur les salaires des enseignants et directeurs des écoles.
Cette décision, a-t-il dit, est “arbitraire”, ajoutant que le ministre a également pris une autre décision visant à “intimider” les directeurs.
“Le ministre a aussi convoqué les directeurs pour une enquête administrative en raison de leur refus de remettre la liste des notes”, a-t-il précisé.
“De telles décisions ne manqueront pas d’envenimer davantage la situation”, a-t-il averti, incombant toute la responsabilité au gouvernement qui n’a pris aucune mesure pour surmonter cette crise.
De son côté, le membre du bureau exécutif responsable du secteur privé de l’UGTT, Mohamed Ali Boughdiri a indiqué que le bureau exécutif national a déjà tranché sur cette question depuis le 23e congrès de l’UGTT.
“En effet, le bureau exécutif a exprimé son soutien au secteur de l’enseignement secondaire, et que le ministre de l’éducation Néji Jalloul a porté atteinte à la dignité de la plupart des enseignant”, a-t-il insisté.
“Cela est inadmissible et le temps est venu pour réexaminer la place de Jalloul à la tête du ministère”, a-t-il lancé.