La Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (HAICA) a exprimé son refus de principe de la manière dont a été nommé le nouveau président directeur de la radio privée Chems FM.
La HAICA critique une décision prise de façon unilatérale et sans concertation et ce, indépendamment de la personne du nouveau PDG et de sa compétence.
L’instance rappelle dans une déclaration publiée jeudi le contenu de ses correspondances avec la présidence du gouvernement dans lesquelles elle affirme désapprouver la manière dont ce dossier est géré.
La HAICA considère que l’absence de transparence dans le traitement de cette affaire est à l’origine des tensions observées au sein de l’entreprise.
La HAICA appelle la présidence du gouvernement, le parlement et toutes les autorités compétentes à la nécessité d’intervenir pour trancher le dossier des radios confisquées dans la transparence et la clarté en se basant sur un cahier des charges précisant les responsabilités sociales et éditoriales en cas de cession.
Par ailleurs, l’instance s’est dit étonnée de la non application de la décision concernant Radio Zitouna du Saint Coran (confisquée) consistant en son rattachement à l’établissement de la radio tunisienne.