Le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, Chawki Tabib a appelé l’assemblée des représentants du peuple (ARP) à accélérer l’examen du projet de loi organique relatif à l’instance constitutionnelle indépendante de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.
Tabib qui présidait les travaux de la deuxième journée d’une session de formation organisée par l’association tunisienne de gouvernance en collaboration avec la cellule de la gouvernance locale à la municipalité de la Manouba et la Fondation Friedrich Ebert sur le thème “la gouvernance locale et l’action municipale”, a fait savoir que l’instance constitutionnelle indépendante de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption est prévue par l’article 130 de la nouvelle constitution du pays.
Tabib a passé en revue au cours de cette session à laquelle ont pris part des cadres municipaux et des représentants de la société civile, les efforts déployés en vue d’instaurer un nouveau système fondé sur la prévention en immunisant l’administration et ses responsables.
De son côté, le président de l’association tunisienne de gouvernance, Moez Joudi a déclaré à la TAP que cette session de formation s’inscrit dans le cadre de la troisième phase du programme “bonne gouvernance, gouvernance locale et action municipale” mené par l’association pour développer un système de gouvernance locale et régionale qui repose sur la transparence et l’intégrité.
Il a fait savoir que des sessions de formation similaires se tiendront au cours des prochains jours à Zaghouan, Kairouan et Jendouba pour jeter la lumière sur le concept de la bonne gouvernance entre la théorie et la pratique et sa relation avec le développement durable et la société civile. Il s’agit, aussi, a-t-il dit, de procéder à une évaluation de la réalité de la bonne gouvernance en Tunisie et de discuter des difficultés qui entravent l’application des normes de la bonne gouvernance dans les secteurs public et privé et au niveau des organisations de la société civile.