L’augmentation du nombre d’équipes africaines avec une Coupe du Monde à 48 est “tout à fait normale” en raison de ce que représente l’Afrique dans le football mondial, a déclaré vendredi à la presse le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé.
“Il était temps” que l’Afrique ait plus d’équipes au Mondial, “quand on compte le nombre de licenciés africains, ce n’est que normal”, a indiqué Aliou Cissé lors d’une rencontre avec la presse vendredi à Dakar.
“On ne peut pas parler de football (dans le monde) sans parler de footballeurs africains. Cinq (équipes), c’est vraiment insuffisant. L’Afrique peut continuer à demander un peu plus” d’une dizaine d’équipes, a ajouté Cissé, ancien capitaine du Sénégal devenu sélectionneur en 2015.
L’Afrique veut profiter de l’élargissement du Mondial à 48 équipes, à partir de 2026, pour bénéficier de dix places dans la compétition, avaient expliqué mercredi à Johannesburg les chefs de fédérations africaines au président de la Fifa, Gianni Infantino.
Dans le cadre du Mondial à 32, le format actuellement utilisé, cinq places sont assignées au continent africain.
L’élargissement de la Coupe du monde à 48 équipes prendra effet lors du Mondial-2026, une compétition dont le pays organisateur sera connu en mai 2020.
Aliou Cissé a par ailleurs estimé que le Sénégal “est sur le bon chemin”, faisant un “mini bilan” de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2017) au Gabon lors de laquelle “Les “Lions” – surnom de la sélection sénégalaise – ont été sortis en quart de finale par les “Lions indomptables” du Cameroun. Ces derniers ont finalement remporté la CAN.
Alors que certains sélectionneurs ont été remerciés à l’issue de la compétition continentale, Cissé conserve son poste, la Fédération sénégalaise de football (FSF) lui ayant renouvelé sa confiance.
Si “des gens ont décidé qu’on va continuer le travail, ça veut dire que ce n’est pas si mal que ça. Nous sommes satisfait du rendement de nos joueurs depuis deux ans” qu’il est sélectionneur, a dit Aliou Cissé.