Des dizaines d’étudiants affiliés à l’Union Générale Tunisienne des Etudiants (UGET) ont observé, mardi, un mouvement de protestation, devant le siège du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique afin de revendiquer une solution définitive au refus de certains professeurs d’encadrer les projets de fin d’études arguant du fait qu’il ne bénéficient pas d’une prime récompensant leur effort.
La responsable chargée des relations avec les médias à l’UGET, Nadia Brani a indiqué à l’agence TAP que ces étudiants sont venus exprimer la souffrance qu’ils endurent à cause de ce problème en suspens.
Outre cette revendication, l’UGET appelle à la nécessité de fournir la protection nécessaire aux étudiants des campus universitaires de Montfleury et de la Rabta et de mettre en place une stratégie commune visant à développer l’infrastructure des Universités de Kairouan et de Gafsa, selon un communiqué publié hier lundi.
Elle réclame également d’examiner la situation sociale et les revendications académiques des étudiants non-voyants et malvoyants.
De son côté, le chargé de communication au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Idriss Sayeh a indiqué à la TAP que son département a mis en place un cadre réglementant l’encadrement des projets de fin d’études et proposé au gouvernement un projet d’un décret relatif à la prime d’encadrement.
Ce projet qui permettra aux professeurs de bénéficier d’une prime d’encadrement à partir de trois projets, sera approuvé dans les plus brefs délais, a-t-il dit, soulignant qu’il a trouvé un accueil favorable auprès de la plupart des enseignants.