Le ministre des technologies de la communication et de l’économie numérique Anouar Maarouf, a donné, mardi, le coup d’envoi aux travaux du projet d’extension du technopole d’El Ghazela sur la colline de Nahli.
Le projet sera réalisé sur une superficie de 36 hectares moyennant une enveloppe de 38 millions de dinars (MD).
Le démarrage des travaux, bloqués depuis 2012 à cause de problèmes fonciers, donne un message clair sur la capacité de l’Etat de retrouver son influence sur ses biens, a indiqué le ministre.
Et d’ajouter que l’achèvement des travaux d’extension, permettra à cet espace d’abriter les entreprises nationales et internationales dans un environnement qui répond aux normes internationales et consolide l’investissement et la création d’emplois.
Cet espace, précise encore le ministre, constituera une plateforme de dialogue avec les entreprises mondiales et les institutions internationales pour les inciter à investir en Tunisie eu égard à sa position stratégique et sa proximité de l’aéroport. Il ouvrira, également, des opportunités aux investisseurs notamment dans le domaine des TIC.
Les travaux de la 1ère phase seront achevés dans six mois, a affirmé le DG du technopôle El Ghazela Mohamed Ali Mejri , précisant que le taux d’avancement des travaux d’extension a atteint 90%, en attendant la mise en place de l’infrastructure des réseaux publics, notamment les réseaux du haut débit.
L’objectif recherché, est de garantir l’interaction positive entre les volets recherche, formation et production et d’attirer les entreprises internationales, outre le renforcement de l’activité de transport des services offshores.
Au cours de sa visite, un citoyen s’en est pris au ministre et a envahi le site du projet, arguant que le terrain sur lequel sera réalisé le projet d’extension lui appartient.
Les agents de la garde nationale sont intervenus pour l’empêcher d’atteindre le ministre et la délégation qui l’accompagnait.
Le citoyen qui était dans état hystérique, a appelé les responsables à appliquer ” les verdicts de la justice rendus en sa faveur et qui concernent sa propriété du terrain en question, niant toute propriété de l’Etat sur ce bien “.