Les agents et cadres de l’hôpital Razi à la Manouba ont porté, lundi, le brassard rouge pour dénoncer les agressions répétitives commises à leur encontre, a indiqué, Kais Chaâbani, secrétaire général du syndicat de base de l’hôpital relevant de l’UGTT. Ce mouvement est prévu pour trois, a ajouté la même source.
Face à la prolifération des actes de violence et d’agression perpétrés contre le personnel et cadres médical et paramédical de l’hôpital il devient impératif de prévoir une unité sécuritaire permanente au niveau de l’établissement hospitalier, a-t-il souligné.
Le cadre médical et paramédical de l’hôpital, victimes d’actes de violence, quasi quotidien, ont appelé dans un communiqué rendu public lundi l’autorité de tutelle à assurer la sécurité et la protection nécessaires.
Le manque d’effectif, soit deux personnel pour près de 40 malades, et faute de stratégie de recrutement pour remplacer le personnel parti à la retraite en plus du manque de matériel et de médicaments, sont des conditions qui influencent la qualité des prestations accordées aux nombreux malades venus de plusieurs gouvernorats, ont-t-ils souligné dans le communiqué.