Le gouvernement n’a émis aucune réserve sur le projet de loi relatif à la dénonciation de la corruption et à la protection des dénonciateurs, a affirmé, mardi, le ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance Abid Briki.
” Le gouvernement n’a pas l’intention de retirer le projet de loi “, a-t-il ajouté en réponse aux députés lors de la séance plénière consacrée à l’examen dudit projet de loi.
Selon le ministre, le gouvernement est prêt à approuver les amendements introduits sur le projet de loi relatif à la dénonciation de la corruption dans sa version initiale. Le projet a été présenté en juin 2016 au Parlement par le gouvernement Essid, a-t-il rappelé.
Briki a exhorté les composantes de la société civile à contribuer de manière significative à son élaboration dans la mesure, a-t-il dit, où ce projet de loi, une fois adopté, balisera la voie pour engager un processus de lutte contre la corruption.
” Aujourd’hui, le gouvernement est contraint de protéger le dénonciateur de la corruption dès lors que ce dernier est devenu un ” militant “, a-t-il poursuivi.
La séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi relatif à la dénonciation de la corruption et à la protection des dénonciateurs avait démarré, mardi, en présence de 118 députés.