Le Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR) a exposé ses réalisations au cours de l’année 2016 ainsi que ses principaux projets pour la période (2017-2021) lors de la 17ème réunion du Conseil des secrétaires généraux du Centre, organisée lundi à Tunis en présence de la ministre de la Femme, de la Famille, et de l’Enfance Néziha Laabidi.
Soukeina Bouraoui, directrice exécutive du Centre, a passé en revue la stratégie de CAWTAR pour la période 2017-2021, précisant qu’elle sera axée sur la consécration de l’égalité entre les hommes et les femmes devant et dans la loi ainsi que sur la lutte contre la discrimination et la violence à l’égard des femmes dans les pays arabes.
Cette stratégie s’articulera, a-t-elle précisé, autour de quatre axes principaux : l’autonomisation et le renforcement du leadership de la femme, l’appui au rôle de la femme dans la gestion des ressources naturelles, l’appui de la société civile dans le développement des législations et des politiques, en plus du renforcement des partenariats stratégiques du Centre.
Au cours de l’année 2016, le centre CAWTAR a assuré 46 sessions de formation, organisé 25 ateliers de travail et élaboré 16 études, a fait savoir Mme Bouraoui, soulignant que 300 associations ont bénéficié des services du centre au cours de cette période.
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance a souligné la nécessité de conjuguer les efforts des pays arabes pour unifier les stratégies et les visions dans la consolidation des droits de la femme.
Yusuf bin Ibrahim Al-Bassam, vice-président du conseil des secrétaires généraux de CAWTAR, s’est pour sa part félicité de la participation du Centre au renforcement des capacités de la femme arabe, soulignant que CAWTAR œuvre à élargir ses activités et à entreprendre de nouvelles actions de qualité afin de préserver sa position d'”excellence” et de “leadership”.
Ont participé à cette réunion des représentants du Programme du Golfe arabe pour le développement (AGFUND), du gouvernement tunisien, du Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD), du Fond des Nations Unis pour la Population (UNFPA), de la Ligue des Etats Arabes, de la Fédération internationale pour le planning familial et de l’Union Européenne.