L’Association Tunisienne des Parents et des Elèves (ATUPE) a appelé les politiciens, les enseignants et les composantes de la société civile à tenir les élèves à l’écart de toutes les interactions que connait actuellement le dossier de l’éducation nationale.
Elle exprime, dans un communiqué publié vendredi, sa profonde inquiétude face à l’absence d’un vrai dialogue sur l’éducation entre les différents acteurs concernés, et exhorte les parents à “veiller à ce que leurs enfants suivent leurs cours d’une façon régulière et ne fassent l’objet d’aucun enjeu, pour aucune partie”.
“Les parents sont appelés à ne prendre aucune position sauf celle servant l’intérêt des enfants”, souligne l’ATUPE, plaidant en faveur d’un dialogue national “responsable et professionnel” sur l’éducation et l’enseignement, rassemblant toutes les parties, y compris les parents et les élèves.
L’objectif de ce dialogue, ajoute le même communiqué, est de mettre en œuvre un système d’éducation et d’enseignement qui répond à la fois aux normes internationales et aux attentes du citoyen tunisien.
L’ATUPE réitère, par ailleurs, sa “confiance inconditionnelle” et son respect envers le cadre enseignant tunisien “qui veillera à la réussite de l’actuelle année scolaire”.
La commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire avait décidé récemment de décréter une grève générale sectorielle le 22 février courant suivie d’un grand rassemblement le 1er mars prochain devant le siège du ministère de l’Education, et ce, en raison “du blocage du dialogue avec le ministre de l’Education et ses propos humiliants touchant la dignité des instituteurs à plusieurs occasions”.
Il a été également décidé d’organiser des mouvements de protestation à partir du 20 Février courant dans les différents sièges des commissariats régionaux de l’éducation.