Le ministre de la fonction publique et de la gouvernance, Abid Briki a assuré, jeudi, que le gouvernement maintiendra les amendements introduits par la commission des droits et libertés dans le projet de loi sur la dénonciation de la corruption et la protection des dénonciateurs.
Ce projet de loi ne sera pas retiré, a-t-il affirmé, ajoutant que le gouvernement est favorable à l’accélération de son adoption.
Le ministre s’exprimait à l’issue de la séance de travail tenue à l’hémicycle du Bardo, avec les membres de la commission au cours de laquelle certaines questions relatives à ce projet de loi ont été discutées.
La commission des compromis devrait se réunir demain vendredi, dans l’après-midi, avec les représentants du gouvernement pour trancher les points litigieux, afin de pouvoir passer, mardi, en plénière, a expliqué, de son côté, Imen Ben Mohamed, membre de la commission des droits et libertés.
Elle a indiqué que les points soulevés par le ministre concernent, notamment, l’article 7 du projet de loi ainsi que la question de protection des données personnelles et la définition du concept de la corruption.
Pour sa part, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, a relevé que la lutte contre la corruption est une responsabilité partagée, qui requiert l’implication de toutes les parties dont le parlement, le gouvernement, le peuple, la société civile et les médias.