Un groupe de jeunes sans emploi dans le gouvernorat de Tataouine ont observé mercredi un sit-in devant le siège du gouvernorat pour revendiquer le droit à l’emploi, a constaté le correspondant de la TAP dans la région.
Salah Ben Abderrahmane, un des jeunes en sit-in a affirmé que ce mouvement intervient pour revendiquer le droit à l’emploi et à garantir une source de revenu pour les membres de la famille après de longue attente pour recevoir une réponse favorable aux multiples demandes d’emploi déposées.
L’absence d’une transparence en matière de recrutement figure parmi les problèmes rencontrés, a estimé la même source rappelant à ce propos avoir fait inscription au bureau de l’emploi dans la région depuis près de 6ans sans toutefois recevoir une réponse ou convocation pour entretien.
“Ce sit-in sera suivi d’une grève de la faim jusqu’à la mort en cas de non satisfaction des revendications”, a-t-il ajouté. Il a dénoncé dans ce même ordre d’idées le système d’emploi vulnérable adopté par les autorités régionales d’une durée d’un mois ou deux devenu inacceptable après la révolution.
Selon Saad Dhaoui, un autre sit-inneur, parmi les diplômés de l’enseignement supérieur et titulaire d’un certificat de formation, les portes sont toujours fermées devant les jeunes de Tataouine qui avaient participé à plusieurs concours sans décrocher un emploi dans une des compagnies installées au Sahara. Le système “d’hérédité” d’emploi existe toujours dans plusieurs établissements publics, a-t-il regretté.