La coordination des mouvements sociaux dénonce la punition collective infligée à ses militants

La coordination des mouvements sociaux a dénoncé, lundi 13 février, les politiques de punition collective et discriminatoire à l’égard des militantes et militants des mouvements sociaux, appelant à ce propos à la mobilisation et à suivre tous les procès des militants en transformant les places en face des tribunaux en un lieu de protestation.

Dans un communiqué publié, lundi, la coordination des mouvements sociaux appelle, également, à tenir “des réunions publiques” pour dénoncer ces politiques.

La coordination invite toutes les organisations nationales et internationales ainsi que les activistes sociaux et politiques, à “assumer leur responsabilité face aux poursuites, aux violations policières et judiciaires que subissent les revendications sociales légitimes”, lit-on dans le même communiqué.

Elle a par ailleurs souligné que” toutes les formes de harcèlement sécuritaire ne vont pas empêcher les activistes à poursuivre et amplifier leurs protestations pacifiques”, estimant que les procès des activistes des mouvements sociaux ne sont qu'”une campagne désespérée de ceux qui n’ont ni solution, ni d’alternative et n’ont aucun projet économique garantissant la justice sociale.”

La coordination considère, selon la même source, que “la chute sera inévitable pour tout gouvernement qui choisit de criminaliser les mouvements sociaux, au lieu de dialoguer et réagir positivement à l’égard des manifestants sur tout le territoire du pays.”

La coordination a tenu, dans le même communiqué à rendre hommage aux avocats volontaires qu’elle qualifie de “gardiens de la justice et de la dignité” pour leur dévouement dans la défense des affaires liées au mouvement social.