Le ministre de la fonction publique et de la gouvernance Abid Briki a affirmé que le départ à la retraite des fonctionnaires s’inscrit dans le cadre de la réforme du secteur public et qu’il sera volontaire. Il n y aura pas de départ forcé, a-t-il tenu à préciser, faisant remarquer que cette question fait l’objet de concertation entre les organisations nationales.
Briki participait jeudi aux travaux de la conférence nationale sur la stratégie de modernisation de l’administration et de la fonction publique.
Il a indiqué que les candidatures sont ouvertes dès aujourd’hui jusqu’au mois de mai.
Ce programme englobe les fonctionnaires âgés entre 57 et 59 ans. Ils bénéficieront de la même pension de retraite que ceux qui quittent à l’âge de 60 ans, a-t-il expliqué.
Cette mesure reposera sur des critères à savoir, notamment, l’affiliation depuis au moins 15 ans à la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS).
Le programme est également destiné à ceux qui désirent quitter la fonction publique et créer leurs propres projets à condition qu’ils ne dépassent pas 55 ans, a-t-il encore expliqué. Pour ces derniers qui bénéficieront d’un soutien financier et d’un accompagnement de la part du ministère de l’industrie, la date d’affiliation aux caisses sociales doit être d’au moins cinq ans.
Le programme de réforme concerne aussi la catégorie d’âge entre 40 et 45 ans qui désirent accéder à de hauts postes dans la fonction publique. Ils seront recrutés par concours et évalués après 3 ans sur la base des objectifs atteints.
Le ministre a par ailleurs souligné qu’une période de cinq ans sera accordée aux fonctionnaires qui désirent rejoindre le secteur privé. Ils pourront réintégrer la fonction publique après cette période.
Abid Briki a annoncé qu’une bourse d’emploi entre les ministères sera créée pour le recrutement en fonction des besoins.