Les médecins à Sfax ont organisé, mercredi, une marche de protestation, parallèlement à la grève nationale décrétée par le secteur suite à l’affaire du décès d’un bébé à l’hôpital Farhat Hached à Sousse.
Nous revendiquons la protection des médecins et la réhabilitation de notre collègue à Sousse, a indiqué le secrétaire général adjoint du syndicat des médecins et pharmaciens universitaires, Bassem Abid, ajoutant que les médecins ne sont pas au-dessus de la loi mais ne doivent pas être traités comme “des coupables jusqu’à preuve de leur innocence”.
Il a attribué au ministère de la Santé publique la responsable de la détérioration de la situation dans le secteur médical et hospitalier en Tunisie et du retard enregistré dans l’adoption d’une loi sur la protection des médecins, appelant à impliquer les syndicats des médecins dans les décisions liées au secteur de la santé.