Le syndicat tunisien des médecins dentistes (STMD) a appelé ses adhérents à porter le brassard rouge à partir de demain, mardi 7 février 2017, jusqu’à la libération de leurs collègues arrêtés.
Dans un communiqué publié lundi, le syndicat appelle l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), à oeuvrer, sérieusement, à réviser la législation relative à l’exercice des professions de médecins et de médecins dentistes.
L’objectif de ce mouvement de protestation est d’inciter l’ARP à promulguer des lois qui garantissent la protection des médecins dentistes en particulier et des médecins en général lors de l’exercice de la profession, a déclaré à l’agence TAP, Adel Ben Smida, porte-parole officiel du syndicat, estimant qu’il est inconcevable d’arrêter un médecin avant de s’assurer s’il a commis une erreur médicale ayant causé le décès d’un patient.
A rappeler qu’un médecin anesthésiste travaillant dans une clinique privée à Gabès a été arrêté, la semaine dernière, à la suite du décès d’un patient au cours d’une intervention chirurgicale.
Un médecin interne a été aussi arrêtée dans l’affaire relative au décès d’un nourrisson à l’hôpital Farhat Hached à Sousse. Le père avait déclaré aux médias que son enfant a été placé vivant à la morgue.