Durant le mois de janvier 2017, 10 faits de torture et de violence ont été subis par des détenus, des gardés à vue et des familles.
Dans son rapport mensuel, l’organisation tunisienne de lutte contre la torture constate que les enfants continuent à être soumis à la maltraitance au moment de leur arrestation. En plus, ils sont interrogés en l’absence de leurs parents. Ces derniers sont ensuite appelés à signer les PV de la police sans avoir le droit de lire leur contenu, déplore l’organisation.
De nombreuses violations injustifiées sont commises dans les affaires de terroriste, à l’instar du harcèlement sécuritaire, des arrestations abusives et des accusations non fondées, note l’organisation.
Dans son rapport, l’organisation de lutte contre la torture fait observer que certaines poursuites policières ont provoqué de graves accidents qu’il était possible d’éviter en suivant des méthodes plus professionnelles et moins impulsives.
L’organisation estime que les familles ont le droit de connaitre la vérité sur les cas de mort suspecte qui interviennent dans les lieux de détention, appelant la justice à enquêter sérieusement sur les circonstances de ces cas.
Elle a critiqué la qualité de la prise en charge médicale dans les établissements pénitentiaires enc e qui concerne, notamment, les maladies transmissibles et émergentes.