La Tunisie comptait 800.000 agents de la fonction publique, fin 2016, a indiqué le ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, Abid Briki.
“Les effectifs de fonctionnaires sont repartis à la hausse selon les statistiques de 2016”, a-t-il encore souligné lors d’une séance d’audition devant la commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de gestion des deniers publics ajoutant que le projet de reforme de l’administration publique devra démarrer en mars prochain.
D’après le ministre, cette hausse s’explique par les recrutements effectués avant et après la révolution où 9.000 agents ont été réintégrés dans le cadre de l’amnistie générale.
A cela s’ajoutent, a-t-il dit, le recrutement de 2.400 blessés de la révolution, le recrutement de 1.000 ouvriers de chantiers, de 70.000 ouvriers dans la cadre de la sous-traitance, de 22.000 individus dans le cadre du mécanisme 16 et de 120 personnes fichées par la police.
Pari ailleurs, le ministre a souligné que 2017 sera l’année des grandes réformes dans le secteur de la fonction publique et de l’administration tunisienne soulignant la mise en ouvre sous peu de la stratégie de développement, de modernisation et de digitalisation de l’administration.