CAN 2017 Gabon : Echos de Libreville

Le milieu de terrain de la sélection tunisienne de football, Ferjani Sassi, a éclaté en pleurs devant les journalistes présents dans la zone mixte, à l’issue de l’élimination de la Tunisie face au Burkin Faso, en quarts de finale de la coupe d’Afrique des Nations (CAN-2017).

Ne pouvant pas retenir ses larmes, le joueur a dit à la presse: “les changements ont brisé tous nos rêves et les rêves du peuple tunisien”, en allusion aux changements effectués par le staff technique de la sélection nationale tenu responsable de la défaite face au Burkina Faso.

. Le milieu de terrain, Wahbi Khazri, a refusé de serrer la main de l’entraîneur Heny Kasperczak à sa sortie du terrain pour être remplacé par Hamza Lahmar, en protestation contre la décision de son changement.

. Une vague de déception et d’amertume a régné au sein de la délégation tunisienne après l’élimination du onze national face au Burkina Faso. Les visages pâles, les membres de l’équipe ont refusé de donner des déclarations après le match.

. Les joueurs de la sélection nationale ont été empêchés vendredi soir d’accéder au stade de l’amitié de Libreville pour effectuer une séance de décrassage au bain de glace. Les responsables du stade ont affirmé qu’ils n’étaient pas au courant de ce sujet, ce qui a obligé les joueurs de rebrousser chemin et de rentrer à leur hôtel par des moyens de transport privés puisque cette activité n’était pas programmée d’avance, selon les organisateurs.

. Les représentants de la presse se trouvant à Libreville n’ont pas été traités par la fédération tunisienne de football sur le même pied d’égalité. En effet, plusieurs journalistes n’ont pas été mis au courant de l’empêchement du onze national d’effectuer la séance de bain de glace au stade de l’amitié. D’autant que l’exclusivité des coulisses de la sélection nationale accordée à un seul média a influencé négativement sur le travail journalistique des représentants de la presse.

. Les avis ont été partagés concernant les changements introduits par l’entraîneur national, Henry Kasperczak sur la formation rentrante de la Tunisie face au Burkina Faso, puisqu’ils sont intervenus à un moment décisif de la compétition. La polémique s’est poursuivie même après la rencontre.