Déclarations après le quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2017) qui a vu opposé la Tunisie au Burkina-Faso (0-2):
Henri Kasperczak (entraineur de la sélection tunisienne): On a rencontré aujourd’hui un adversaire de poids lourd. J’ai averti mes joueurs que cette équipe est forte et on a apporté quelques changements nécessaires sur la ligne arrière, puisque les matches du premier tour ont révélé beaucoup de défaillances sur le côté gauche de la défense.
Mais, la condition physique a été déterminante en fin de compte à la reprise où la fatigue était visible sur les joueurs laissant des espaces à l’adversaire qui a pu ainsi imposer une domination totale.
Nous espérions poursuivre sur notre lancée après la victoire sur l’Algérie, mais les qualités de la formation burkinabé et les erreurs commises ont influé sur la prestation collective de notre équipe qui a ainsi été éliminée.
Nous avons essayé en seconde période de faire la différence mais nous avons laissé échapper des occasions de but. La problématique n’est pas en fait la défense seulement mais aussi l’animation offensive qui n’a pas été à la hauteur des attentes. Nous devons poursuivre le travail malgré l’élimination amère pour se préparer aux prochaines échéances, notamment la coupe du mode”.
Aymen Mathlouthi (gardien du onze tunisien): “Nous n’étions pas dans un grand jour, mais plutôt hors sujet, ce qui a aidé l’adversaire à exercer sa domination et exploiter les nombreuses fautes commises par toute l’équipe dans tous les compartiments.
Nous avions l’ambition d’aller le plus loin possible. Mais nous n’avons pas su compter sur nos atouts pour se contenter de nous défende”.
Ferjani Sassi (Milieu de terrain du onze national) : “L’expérience de l’adversaire a fait la différence. Nous avons fait face à un adversaire qui a su bien gérer la rencontre et la dominer”.
Paulo Duarte (Sélectionneur de l’équipe du Burkina) : “Nous avons livré un excellent match dans toutes les lignes. Nous n’avons pas commis de grosses fautes tout en ayant bien analysé la tactique de l’adversaire qui a opéré un changement important en remplaçant Ali Maaloul par Aymen Abdennour sur le flanc gauche, un rôle dont ce dernier n’est pas familier.
Nous savions également que la condition physique sera décisive ce dont nous avons su bien l’exploiter. Les changements que nous avons opérés ont également fait la différence. Nous essayerons de poursuivre sur cette brillante dynamique de réussite”.
Hervé Koffi (gardien du onze burkinabé): “La rencontre a été difficile en début de rencontre face à un adversaire qui a essayé de nous surprendre mais les choses se sont bien passées en seconde période qui a été dans un sens unique, une domination que nous avons matérialisée par une victoire et une qualification méritée pour les demi-finales”.
Bertrand Traore (joueur du onze burkinabé) : “Nous avons montré une grande forme physique et mentale dés le début du match. Nous savions tous les détails sur la sélection tunisienne et nous ne lui avons pas la possibilité d’imposer son jeu. Nous avons fait preuve d’efficacité en seconde période pour ajouter un autre exploit au football burkinabé. Nous poursuivrons notre parcours en coupe d’Afrique avec la même détermination et la même application”.