Les participants au 23e Congrès de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) ont appelé, mercredi, l’assemblée des représentants du peuple (ARP) à accélérer l’examen du projet de loi relatif à l’institutionnalisation du dialogue social.
Le porte parole-officiel du Congrès, Belgacem Ayari a souligné au cours d’une rencontre avec la presse tenue en fin de matinée que les congressistes ont discuté le rapport moral qui a porté sur l’action de l’organisation syndicale au cours des cinq dernières années.
Les travaux de l’après-midi porteront, a-t-il dit, sur l’adoption de ce rapport ainsi que sur l’examen et l’adoption du rapport financier.
Il a ajouté que les congressistes ont débattu de plusieurs questions ayant trait, notamment, à la révision du code de travail, à la politique sanitaire et éducative et à la situation du secteur privé, notamment en ce qui concerne le droit syndical. Ils ont évoqué, aussi les conditions difficiles des travailleurs du secteur privé et la détérioration du pouvoir d’achat des ouvriers.
La séance matinale de cette quatrième et dernière journée du Congrès a porté, en outre, sur la politique de développement ainsi que sur la crise des caisses sociales et la réforme du système fiscal.
Les congressistes ont mis l’accent sur la nécessité de réviser les deux conventions conclues avec l’union européenne et l’organisation mondiale du commerce.
Le porte-parole du Congrès a fait savoir que les congressistes ont réclamé la création d’un fonds chômage au profit des personnes licenciées et sans emploi, la nécessité de trouver une solution aux biens saisis, la poursuite de l’enquête sur l’immigration illégale des Tunisiens depuis 2011 ainsi qu’un intérêt plus soutenu à l’égard de la communauté tunisienne à l’étranger.