Hormis le Ghana et le Sénégal qui ont assuré leur qualification aux quarts de finale de la CAN-2017, la dernière journée des matches de poules sera pour toutes les autres équipes synonyme de finale, écrit la confédération africaine sur son site officiel (CAFONLINE).
Selon la même source, la qualification des Lions de la Téranga n’est pas une surprise. Ils avaient survolé les qualifications en remportant leurs six matches. Seule anicroche, la défaite en novembre dernier contre l’Afrique du Sud lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde.
Le Ghana est dans la continuité d’une série de cinq demi-finales consécutives. Les Black Stars ont assuré le service minimum jusqu’à présent en remportant deux succès par la plus petite des marges.
Pour tous les autres, tous quarts de finaliste en puissance, à l’exception de l’Ouganda d’ores et déjà recalée, ce sera ça passe ou ça casse.
On commence ce dimanche avec la poule A et un derby qui s’annonce magistral entre le Gabon et le Cameroun. Un nul suffit aux Lions Indomptables alors que les camarades de Pierre-Eymerick Aubameyang sont tenus de gagner après avoir été contraints au nul par la Guinée Bissau puis par le Burkina Faso, analyse la CAF.
Les Panthères dans ces deux premiers matches ont semblé à court de ” jouer ensemble ” et de jus également. Ils sont restés trop passifs dans un tournoi qui est le leur. Une éviction dès le premier tour serait mal vécu dans le pays.
Ce serait la première fois depuis Tunisie 1994 que la terre d’accueil de la CAN verrait ses représentants disparaître dès le premier tour. Avec leurs quatre points, les Camerounais du capitaine Benjamin Moukandjo n’ont pas le droit de perdre.
Ils seraient alors devancés par les Panthères mais également par le Burkina Faso en cas de victoire de ce dernier contre la Guinée Bissau.
Jusqu’à présent trois des quatre rencontres disputées dans le groupe ont donné lieu à des résultats nuls. La seule victoire a été celle des Lions Indomptables devant les Djurtus bissau-guinéens. C’est dire que la dernière journée peut basculer d’un côté comme de l’autre. Bien que privé de Jonathan Pitroipa et de Johann Obiang, le Burkina Faso possède peut-être la meilleure carte surtout si les joueurs de Cando Baciré payent les efforts des deux premiers matches.
Vainqueurs ou vaincus, les Bissau-guinéens auront en tout cas démontré au Gabon qu’ils n’étaient pas là par hasard. Par leur enthousiasme, leur esprit de conquête, ils ont séduit public et observateurs toujours plus tendres avec des joueurs et leur équipe sortis de nulle part.
Ce qui vaut pour le groupe A vaut pour les trois autres, B, C et D, écrit la CAF. Le resserrement des valeurs, l’état de certaines pelouses, le climat chaud et humide, l’absence de stars, ont contribué jusqu’à présent à laisser les spectateurs sur leur faim. Mais même si la première phase est la plus longue avec ses 24 matches, c’est toujours la seconde qui donne la valeur du cru. Et puis la règle est connue : rien ne sert de courir, il faut partir à point, ménager ses efforts et monter en cadence pour les matches à élimination directe.