L’Institut français de Tunisie (IFT) a connu hier en début de soirée une grande foule de cinéphiles venant voir le film-événement “Dalida” de la cinéaste française aux origines marocaines Lisa Azuelos, projeté pour la première fois en Tunisie après sa première à Paris le 11 janvier. Face à la forte affluence, les responsables à l’IFT ont du organiser une deuxième projection lors de la même soirée pour donner au public venu spécialement pour l’occasion de voir l’histoire et le parcours multiple de celle qui a chanté la joie dans “Dirladada”.
Le film biographique qui sera projeté pour une deuxième fois lundi prochain, sera précédé par la présentation à cette occasion du livre “Pour Dalida” de l’écrivaine Colette Fellous dont l’un des thèmes récurrents est celui de la voix de Dalida, cette voix à la fois forte et fragile, sensuelle, qui mêle joie et profonde tristesse. Dans ce film réalisé pour les 30 ans de la disparition de Dalida, la cinéaste décrit d’une façon remarquable les rapports étroits entre la voix et le tourment.
De sa naissance au Caire en 1933 à son premier Olympia en 1956, de son mariage avec Lucien Morisse, patron de la jeune radio Europe n°1, aux soirées disco, de ses voyages initiatiques en Inde au succès mondial de “Gigi l’Amoroso” en 1974, le film “Dalida” est le portrait intime d’une femme absolue, complexe et solaire…de cette voix qui a chanté en arabe, en français, en espagnol, en italien, en allemand etc pour envouter et conquérir ses fans partout dans le monde à travers des chansons qui ne sont pas léguées aux oubliettes jusqu’à nos jours.
Malgré son suicide en 1987, Dalida continue de rayonner de sa présence éternelle. Le film de plus de deux heures retrace les différentes facettes du parcours de Dalida notamment en Egypte et en France avant de devenir une véritable légende internationale tout en revenant sur les raisons qui ont poussé la star pleine de vie et dont les chansons sont imbibées de joie à se suicider le 3 mai 1987.