La ministre de la Santé, Samira Merai, a nié, mardi, toute intention de fermer l’hôpital de la Rabta, à Tunis, “en dépit des problèmes financiers majeurs qu’il connaît et de sa situation catastrophique”.
Auditionnée en plénière à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), Merai a affirmé, dans ce sens, l’existence d’un programme de construction de nouveaux services et d’un pôle de chirurgie au sein de l’hôpital de la Rabta.
“La Rabta est un hôpital prestigieux qui a vu passer de grands noms de la médecine depuis sa création, en 1897, et sa reconstruction en 1946”, a-t-elle souligné, ajoutant cependant que son infrastructure est aujourd’hui considérablement détériorée.
La Rabta assure annuellement 340 consultations externes et prend en charge 27 mille malades, a fait savoir la ministre, assurant néanmoins qu’il nécessite d’importants travaux “qui prendront du temps”.
En réponse à une autre question des députés sur la situation dans le gouvernorat de Gafsa qui manque de médecins spécialistes, Merai a fait savoir que son département démarrera au cours de l’année 2017 un programme d’appui à la médecine de spécialité, en particulier dans les régions enclavées, en plus du renforcement de la formation dans 9 spécialités.
La construction d’un nouvel hôpital à Gafsa est également prévue, a-t-elle indiqué, après l’étude préliminaire qui devrait prendre deux ans.
Elle, a, en outre, annoncé que le centre de rééducation fonctionnelle de Jebal-Oust (Zaghouan) sera réouvert en 2017.
S’agissant du centre de désintoxication “Al Amal” à Jebal-Oust, visité par les anciens ministres de la Justice et de la Santé, Samira Merai a déclaré qu’aucuns fonds ne sont actuellement alloués à sa réouverture.