La ville de Ben Guerdane a entamé, jeudi, une grève générale avec l’appui des Unions locales du travail, de l’industrie et de l’agriculture.
Tous les services administratifs, les commerces et les cafés ont fermé leurs portes et le transport a été suspendu, dans un climat de tension marqué par la reprise des heurts entre manifestants et forces de l’ordre pour la deuxième journée consécutive.
Cette grève intervient à l’appel des protestataires qui s’étaient rassemblés, dès le matin, devant le siège de l’Union locale du travail pour réclamer l’activation des projets de développement et le règlement du problème de circulation de marchandise au niveau du passage frontalier de Ras Jedir.
Les trois organisations locales ont publié un communiqué commun pour expliquer que la grève a été lancée à cause de la dégradation de la situation sociale, l’absence de volonté de trouver une solution sérieuse à la question de Ras Jedir et le silence du gouvernement après plus d’un mois de sit-in pacifique à Ben Guerdane.