Un projet de création d’un Centre national du livre et de la lecture est, actuellement, à l’étude au ministère des affaires culturelles.
C’est ce qu’a déclaré Hela Ouardi, directrice générale du livre, lors de la rencontre de presse tenue, lundi, au siège du ministère, dans le cadre d’un nouveau cycle de conférences de presse mensuelles organisées par les différents départements et institutions culturelles.
Pour Hela Ouardi, qui est également membre du comité des législations au sein du ministère, il est important d’expliquer les raisons de la création de ce centre afin qu’il n’y ait pas interférence entre ses prérogatives et celles d’autres organismes et institutions, déjà existants, en charge du livre.
Elle a aussi relevé la nécessité de réfléchir sur les sources de financements pour ce projet qui garantissent l’autonomie financière et administrative future du centre.
La création du centre constitue “un rêve de longue date pour les professionnels du secteur” qui devra aider à mettre en oeuvre une politique nationale du livre et à assurer la coordination entre tous les acteurs culturels du livre dont les écrivains, imprimeurs, éditeurs, distributeurs, bibliothécaires, lecteurs, ministères et toutes les composantes de la société civile.
Selon un document présenté par la Direction générale du livre, le Centre national du livre et de la lecture devra, entre autres, contribuer à la préparation de programmes pour la promotion, la production et la distribution du livre tunisien au niveau national et international et la réalisation d’études et consultations visant à développer l’industrie du livre et des bibliothèques.
Outre l’organisation de manifestations nationales et internationales relatives au livre et à la lecture, le centre sera chargée d’identifier les spécificités techniques du livre tunisien comme “un produit industriel” et d’organiser et réglementer le marché du livre côté distribution et prix.
Le centre oeuvrera également à soutenir la participation des professionnels dans les divers domaines liés à l’industrie du livre et à appuyer le partenariat et l’investissement privé dans ce domaine avec des institutions nationales et internationales.