En seulement deux jours, nous avons eu droit, en tant que téléspectateurs, au retour des figures de l’ancien régime. Le seul que nous n’avons pas vu pour le moment est l’ancien dictateur Zine Abidine Ben Ali qui tient encore à son accord conclut avec l’Arabie Saoudite, où il ne doit faire aucune apparition médiatique.
Commençant par la chaîne française M6 qui devait faire un reportage sur les îles Seychelles mais qui suit de très près les déplacements du gendre de ZABA, Sakher El-Materi. Ce dernier est filmé à son insu en caméra cachée. Cependant, la déclaration faite, en caméra cachée, ressemble à un discours déjà prêt pour passer un message bien déterminé. Aucun faux pas, aucune maladresse, le gendre de Ben Ali passe son message en toute fluidité sans aucune fausse note.
De la France, nous débarquons directement en Tunisie où le beau-frère de l’ancien président Ben Ali, Belhassen Trabelsi déclare que sa fortune a été construite de la sueur de son front. Tous les Tunisiens qui travaillent depuis des années n’ont pas pu cumuler le 1% de la fortune de Belhassen Trabelsi. Des mensonges, les téléspectateurs ont en entendu des dizaines. Heureusement que Me Ben Halima a pu riposter pour démontrer que l’ange Trabelsi n’est pas si innocent qu’il ne prétend être.
Les Trabelsis ont partagé le pouvoir avec l’ancien président Ben Ali. Les affaires, le business et la politique faisaient bon ménage. Tous ceux qui osaient défier l’autorité de ce clan devaient s’attendre à la colère de ces derniers.
Pour conclure, sur les réseaux sociaux, la nièce de Leila Ben Ali, avait publié sur sa page Facebook que les Tunisiens veulent paraître blanc comme neige, les Tunisiens ont déjà usé de l’influence de leurs proches pour atteindre des objectifs mais quand cela concerne les Trabelsis, ces mêmes Tunisiens se disent choqués par ce clan.
La question qui se pose actuellement, est la suivante : Est-ce que les médias, français et tunisiens, souhaitent préparer le terrain pour le retour de certains membres de l’ancien régime ?