Vingt-et-un membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) représentant les différentes catégories de magistrats, du corps d’avocats et d’huissiers notaires se sont réunis, jeudi, pour la première fois ensemble au Bardo pour définir une position commune en vue de combler les postes vacants.
Dans une déclaration aux médias, le juge administratif Ahmed Souab a souligné que la réunion a porté sur l’examen du quorum légal nécessaire pour la tenue de cette rencontre conformément aux dispositions de la loi portant création du CSM.
D’après le juge, la vie professionnelle des magistrats, les promotions et les mutations dans le corps des magistrats sont bien derrière le retard pris dans l’installation du conseil supérieur de la magistrature.
Souab a également fait état de postes vacants au sein du pôle judicaire et financier ajoutant que seul le CSM est habilité à combler cette vacance.
Raoudha Karafi, présidente de l’Association des Magistrats Tunisiens, avait déclaré à l’agence TAP être étonnée de l’appel de la présidence du gouvernement aux membres du CSM à prêter serment avant le parachèvement de la composition du conseil, dénonçant ” une déviation grave du processus d’installation du Conseil “.