Le ministre algérien de la Justice, Taïeb Louh, explique qu’une base de données a été établie pour centraliser les personnes poursuivies pour crimes terroristes. Cette base de données qui a été mise en place il y a deux ans, en 2014, regroupe toutes les personnes accusées de terrorisme depuis le début des années 90.
54.457 personnes se trouvent sur cette base, affirme le ministre de la Justice. Ce chiffre englobe les personnes qui n’ont pas encore été jugées, celles qui ont été jugées par contumace ou encore les personnes amnistiées par le président Bouteflika dans le cadre de la politique de réconciliation.
M. Taïeb Louh affirme que plusieurs condamnés à la peine capitale n’ont pas été exécutés et cela depuis 1993.
Il est important de rappeler que la guerre civile a débuté en Algérie en 1992 suite à l’annulation des élections législatives qui donnaient gagnant le Front Islamique du Salut (FIS) fin 1991. Cette guerre a fait 200.000 morts. En 1999, près de 15.000 islamistes ont déposé les armes.