Les médecins des cliniques de dialyse ont menacé, lundi, d’observer une grève générale, en signe de protestation contre l’accord sectoriel de dialyse, conclu entre la caisse nationale d’assurance maladie et les propriétaires des cliniques privées de dialyse, un accord qui, selon eux, “ne détermine pas le rôle des médecins”.
Contacté par la TAP, le secrétaire général de la section dialyse relavant du syndicat tunisien des médecins du privé, Faouzi Hammouda a indiqué que les néphrologues réclament de fixer les honoraires médicaux conventionnels de la séance de dialyse et de les inscrire dans l’accord sectoriel conclu par la CNAM et le syndicat en août 2016.
Ils appellent, également, à séparer les honoraires des médecins des frais de la clinique, conformément aux dispositions du code de déontologie médicale et des accords cadres sectoriels conclus par la CNAM et le syndicat des médecins de spécialité, outre la garantie d’un minimum d’indépendance aux médecins exerçant dans les cliniques de dialyse.
Hammouda a, par ailleurs, appelé le ministre de la santé à engager des négociations sur ces questions dans les plus brefs délais, faisant savoir que les néphrologues entameront une grève générale dans toutes les cliniques de dialyse si leurs revendications ne sont pas satisfaites.