Le Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a appelé le gouvernement à respecter ses engagements envers les familles des disparus ayant émigré clandestinement vers l’Europe, en leur permettant de connaitre le sort de leurs enfants notamment à travers la mise en œuvre effective de la commission d’enquête et d’accompagnement psychique et sociale des familles.
Dans un communiqué publié dimanche, à l’occasion de la journée mondiale de la migration, célébrée le 18 décembre de chaque année, le FTDES a demandé au gouvernement de protéger les droits des Tunisiens et de veiller au respect de la souveraineté de la décision nationale lors des négociations en cours avec l’Union Européenne.
Le FTDES a, en outre, souligné la nécessité de promulguer une loi portant sur la protection des droits des migrants et des réfugiés en Tunisie, conformément aux engagements internationaux et en réponse aux revendications pressantes des composantes de la société civile, à travers la ratification des conventions internationales relatives aux droits des migrants dont la convention des Nations-Unies de 1990 et les deux conventions de l’organisation internationale du travail 97 et 143, appelant à cesser le rapatriement obligatoire des migrants.
Dans ce contexte, le FTDES a appelé les composantes de la société civile à être solidaires et à revendiquer la mise à jour de la législation relative à la migration et au droit d’asile, afin de l’adapter aux dispositions de la constitution tunisienne de 2014 et aux conventions internationales et à être vigilants face aux éventuels résultats des négociations sur la migration avec différentes parties.
Par ailleurs, le FTDES a appelé l’assemblée des représentants du peuple à accélérer l’examen de la loi fondamentale sur l’éradication de toute forme de discrimination présentée par le FTDES, la commission pour les libertés et le respect des droits de l’homme ainsi que le réseau euroméditerranéen des droits de l’homme.